Tel père, tel fils
Après un vol de nuit, fatigués mais excités, les membres de l’équipe canadienne d’haltérophilie arrivent au Village des athlètes, franchissent la zone d’accréditation, deviennent résidants officiels du Village et partent en tournée pour apprendre à connaître le nouveau chez-soi d’Équipe Canada.
Selon leur classement au Commonwealth et les prédictions de la Fédération haltérophile canadienne, ces athlètes canadiens pourraient remporter six médailles : à ajouter au total de 92 médailles d’haltérophilie remportées aux éditions précédentes des Jeux du Commonwealth. L’un de ces prétendants, George Kobaladze, arrivera sous peu.
Suivant dans les traces de son père, la passion de George pour l’haltérophilie évoque de bons souvenirs de frères qui imitaient leur papa. Originaire de Tskhinvali, en Géorgie, Kobaladze se souvient de son père, un chercheur, qui se divertissait en faisant de l’haltérophilie.
« Mon père se distinguait par sa force physique extraordinaire », déclare-t-il. « Si vous aviez l’occasion de rencontrer nos anciens voisins, ils vous raconteraient que je n’ai hérité que d’une petite partie de sa force. Ils me taquinent encore aujourd’hui avec ça. »
Même s’il tentait de soulever des charges trop pesantes, sa passion est née en tentant d’imiter les mouvements qu’effectuait son père.
« Tout a commencé avec une barre que mon père avait à la maison. Mon frère et moi tentions d’imiter ses mouvements, qu’on admirait », se remémore Kobaladze. « On essayait de la soulever et parfois, on réussissait de quelques centimètres. »
Un jour, lorsque Kobaladze était à peine âgé de douze ou treize ans, son père l’avait amené au gymnase où s’entraînait l’équipe nationale d’haltérophilie de Géorgie, cela n’a fait qu’attiser sa passion.
George est impatient d’entamer la compétition et d’accumuler d’autres expériences extraordinaires. Pour lui, les Jeux du Commonwealth représentent déjà le moment le plus mémorable de sa carrière d’athlète, ayant remporté la médaille de bronze aux Jeux de 2010 à Delhi.
« Ma participation aux Jeux du Commonwealth de 2010 en Inde représentait ma première médaille à une compétition de ce calibre », a-t-il partagé. « À la cérémonie de présentation des médailles à Delhi, j’ai ressenti un bonheur immense, c’était le moment où j’ai constaté que tout l’effort et les longues années d’entraînement avaient porté fruit. »
En espérant créer leurs propres souvenirs, quatorze haltérophiles remplis d’espoir représenteront le Canada à ces Jeux. La compétition d’haltérophilie débute le 24 juillet et Kobaladze a vraiment hâte de monter sur le plateau, le 31 juillet.
« J’ai des souvenirs très nets des événements auxquels mon père m’avait amené comme spectateur. Ces compétitions m’avaient rempli d’énergie, j’étais tellement énervé que je ne pouvais plus m’endormir la nuit. »