L’expérience, un facteur clé pour les deux équipes canadiennes de hockey sur gazon aux Jeux du Commonwealth
Expérience : un mot dont on entend beaucoup parler avant toute grande compétition. Typiquement, ceux qui ne la possèdent pas sont considérés les négligés, ceux qui l’ont, les favoris.
Les deux équipes canadiennes de hockey sur gazon, tant du côté masculin que féminin, croient qu’elles vont tirer profit de leur expérience, mais pour des raisons différentes.
À l’avance des Jeux du Commonwealth de 2014 à Glasgow, en Écosse, les hommes et les femmes font figure de grands frères et petites sœurs.
La formation masculine à Glasgow est composée d’un grand nombre d’athlètes qui en sont à leur deuxième présence aux Jeux et d’autres encore qui ont participé à trois des quatre séries de Grands Jeux.
En plus d’avoir représenté le Canada aux derniers Jeux du Commonwealth, le capitaine Scott Tupper (Vancouver, C.-B.) et le milieu de terrain Mark Pearson (Tsawwassen, C.-B.) faisaient partie de la formation des Jeux olympiques de 2008 à Pékin. Les deux vétérans, avec certains de leurs compères du Commonwealth, étaient aussi également de la partie à la Coupe du monde de 2010 en Inde.
« Je vais simplement vivre ça au maximum », a déclaré David Carter (Vancouver, C.-B.) qui à Glasgow, s’installera à nouveau entre les montants des siens aux Jeux du Commonwealth. « Il reste encore quelques belles années à cette carrière. J’adore aller en tournée et je veux me rendre à Glasgow pour la première fois et en profiter pleinement. »
David Jameson (Vancouver, C.-B.), vétéran aguerri, possède de l’expérience en masse, ayant participé aux Jeux du Commonwealth de 2006 et 2010. Ses troisièmes Jeux seront d’autant plus significatifs : il y jouera son 200ematch pour le Canada.
« C’est toujours un excellent tournoi », déclare Jameson, le joueur actif possédant le plus de capes internationales pour le Canada. « Les équipes du Commonwealth sont toutes solides. C’est toujours super, peu importe les Jeux multisports auxquels tu participes, l’atmosphère est incroyable et tu côtoies toutes sortes d’athlètes de plusieurs sports différents. »
Il n’y a aucun doute que cette vaste expérience saura porter fruit quand la pression montera.
Les femmes, quant à elles, retirent le côté positif de leur manque d’expérience à l’occasion de grands jeux.
Tandis que l’équipe nationale féminine compte quatre joueuses de retour aux Jeux du Commonwealth après Delhi 2010 - la capitaine Kate Gillis (Kingston, ON), Thea Culley (Rossland, C.-B.), Abigail Raye (Kelowna, C.-B.) et Kristine Wishart (Hamilton, ON) – la majorité de la formation vivra ses premiers Jeux du Commonwealth.
C’est l’excitation d’une nouvelle expérience et l’anticipation de jouer sur une scène internationale, les yeux du monde entier tournés vers toi, qui les motive à Glasgow.
« En ce moment, je suis plus excitée que nerveuse, mais à mesure que la compétition approche ça pourrait changer », avoue Karli Johansen (North Vancouver, C.-B.), qui n’a disputé que seize matchs dans l’uniforme canadien jusqu’ici.
« Je sais qu’il y a beaucoup de distractions à des jeux multisports, je dois donc me concentrer sur moi-même et l’équipe et sur les buts que nous nous sommes fixés ici. »
Et elles sont ici pour jouer au hockey.
Pour Maddie Secco (Victoria, C.-B.), une néophyte des Jeux, c’est l’équilibre entre profiter de l’expérience et demeurer axée sur la tâche à accomplir qui rendra cette expérience mémorable.
« D’abord et avant tout, nous sommes ici pour représenter le Canada sur le terrain », déclare-t-elle. « Mais je trouve ça plaisant de vivre cette expérience à l’extérieur du terrain. Je vais vraiment tenter d’en profiter. J’ai hâte d’entrer dans le stade et de parader dans ma première cérémonie d’ouverture. »
« Mais c’est le hockey qui passe en premier. »
Et même si la compétition sur le terrain prime à ce genre de tournois, l’expérience est aussi importante pour les femmes que les hommes. Peu importe que tu sois à ta première expérience ou un vieux de la vieille!